Les sierras de Cordoba, fin!

Nous voila donc à Carlos Paz. Une nouvelle fois on découvre qu'il faut passer par Cordoba pour atteindre notre nouvelle objectif "Villa General Belgrano".

Un peu d'histoire; Villa General Belgrano fut fondé il y a tout juste 75 ans, par des rescapés nazis d'un sous marin de la seconde guerre mondiale, qui se trouvait au large de l'Uruguay.

Le village a des allures bavaroises avec ses chalets et tous ses panneaux en bois. Il a aussi sa fête de la bière, l'Oktoberfest, qui tombe pile cette semaine.

Après avoir poser la tente dans le jardin d'une fille du village (hotels et campings pleins pour l'évènement...), on part visiter le village.

Des défilés, de la bière artisanale en veux tu en voila, des chants alemands etc, etc... C'est bien sympa. Ambiance fête de village, qui tournera un peu plus tard dans la soirée fête de soiffards.... Après la vingtième visite de Gaétan aux toilettes on décide de rentrer se coucher.

T'as le look coco.La video tradidi:

Le lendemain on part pour la Cumbrecita, petit village piétonal allemand à quelques kilomètres de là. Au programme, balade dans la montagne, visite des fourmilières de la région, rencontre avec le berger local et combat avec des chevaux sauvages.

Le soir, on part à la boucherie s'acheter de l'asado de tira. On réussira avec un briquet, des brindilles, deux grosses buches ramassées pendant la balade et une grille ramassée pas loin; à faire des bonnes braises et un bon barbecue en pleine nature. On se régalera!

Le dernier jour dans les Sierras de Cordoba se fera sous la pluie. On squatte sous la tente, en faisant l'une des rares grasses mat' du voyage. On replit la tente, se promène un peu et au moment de reprendre le bus pour Cordoba à Villa General Belgrano je me rends compte que j'ai perdu les billets. Mal joué sur ce coup là. Environ 200 personnes font la queue pour acheter leur billet!! Et aux guichets on m'informe que tous les bus sont pris jusqu'au lendemain! Manque de pot, notre bus pour buenos aires part ce soir... J'arrive à négocier avec un responsable et à nous obtenir des places in extremis dans un bus. Sauvés!

Comme dit Gaétan, j'ai mis un peu de piment dans cette journée qui s'annonçait des plus banals.

Fin des vacances.... Qu'est ce que c'était bon!!! Prochain article, remember IGUAZU ou visite de Buenos Aires. On verra. Allez a +